Organisation du marché

Les agences indépendantes sont très largement majoritaires : une sur quatre est adhérente à la FNAIM, qui propose un label de qualité et apporte un soutien commercial à ses adhérents (publicité, marketing,…).

Les agences en réseau sont de plus en plus nombreuses et captent une part croissante du chiffre d’affaires du secteur grâce à leur couverture nationale et à l’image de professionnalisme qu’elles ont développée. Les réseaux organisés représentent plus d’un quart des agences immobilières et sont de plus en plus nombreux à se développer sous forme de franchises.

A l'heure où les agences immobilières en ligne et les réseaux de mandataires se multiplient, les agences immobilières traditionnelles gardent une place de référence pour les Français dans l'accompagnement de leurs projets.

Sur la base d'un questionnaire (internet) réalisé en mars 2013 auprès d'un échantillon national représentatif de 1.220 personnes âgées de 18 ans et plus, les Français resteraient demandeurs des compétences et de la connaissance des agents immobiliers malgré l'augmentation des agences en ligne. En effet, d'après ce sondage, la connaissance du marché local est l'argument numéro 1 dans le choix de recourir aux services d'une agence immobilière (à 33%) mais tout juste devant d'autres motivations comme les honoraires réduits (32%) et la sécurisation de l'achat (30%).

Même si le web devient de plus en plus présent dans les modes de consommation, et notamment pour les acquéreurs qui peuvent s'informer directement sur les prix du marché ou sur l'estimation brute de leur bien, l'étude montre que la vitrine des agences immobilières reste la première source d'information immobilière pour les vendeurs de biens, citée par près d'un Français sur deux (46%). Un chiffre qui est d'ailleurs en nette augmentation comparé aux années précédentes (43% en 2012 et 30% en 2011). La vitrine des agences immobilières devance ainsi les journaux de petites annonces (41%), les sites internet d'agences (37%) et les sites d'annonces entre particuliers (36%).

Moins de la moitié des personnes interrogées (42%) déclarent préférer conclure l'opération immobilière dans un point de vente physique plutôt que dématérialisé. L'immobilier est ainsi le troisième secteur cité pour lequel les Français privilégient un achat non virtuel de leurs produits, après l'automobile (46%) et l'alimentaire (45%) et devant les vêtements (30%), l'ameublement (20%) et les assurances (14%).